Le Longfill : notre réponse logique à une loi incohérente
Depuis l’introduction de la nouvelle réglementation sur les produits de la vape en Suisse, une contradiction majeure saute aux yeux : d’un côté, la loi impose un volume maximal de 10 ml pour les recharges de e-liquide contenant de la nicotine, et de l’autre, elle fixe un volume minimal pour le nombre de cigarettes dans un paquet. Cette opposition entre limitation et obligation pose une question simple : où est la logique ?
D’un point de vue purement réglementaire, on limite un produit de substitution (la vape) tout en consolidant le modèle traditionnel (la cigarette). Cette orientation semble moins guidée par la santé publique que par un alignement du modèle économique de la vape sur celui du tabac, avec une fréquence d’achat plus élevée, des volumes plus petits, et une dépendance logistique accrue.
Parmi les justifications avancées par les autorités figure la protection des enfants, qui pourraient être exposés à un danger en cas d’ingestion accidentelle de nicotine. Pourtant, cet argument semble sélectif et incohérent : dans tous les foyers, on trouve des produits ménagers extrêmement dangereux (javel, déboucheurs, solvants…), parfois en bouteilles d’un litre ou plus – et personne n’impose de les fractionner en fioles de 10 ml. Pourquoi alors cette mesure restrictive ne s’applique-t-elle qu’aux recharges de nicotine ? La logique s'effrite, et l'impression d’un traitement injustement ciblé se renforce.
Une loi qui pénalise les bonnes pratiques de sevrage
La vape, lorsqu’elle est bien encadrée, reste l’un des moyens les plus efficaces pour arrêter de fumer. Contrairement aux puffs jetables vendues dans les stations-service et kiosques – sans aucun conseil ni suivi – les vape shops ont toujours joué un rôle essentiel d’accompagnement, notamment dans la réduction progressive du taux de nicotine.
La nouvelle loi, en restreignant l’accès aux formats flexibles et en favorisant les ventes rapides de produits standardisés comme Vuse ou Veev (détenus par les géants du tabac), fragilise ce travail de terrain. Le modèle traditionnel de la cigarette est simplement transposé à la vape : achat rapide, consommation automatique, sans recul ni ajustement.
Notre solution : un système simple, légal et progressif
Face à ces contraintes artificielles, nous avons décidé de proposer une alternative concrète et respectueuse de la législation : le format Longfill.
Ce système permet de conserver une grande autonomie de vape sans enfreindre la loi, en contournant l’obligation des fioles nicotinées de 10 ml… sans la violer. Grâce à ce modèle, le vapoteur retrouve une expérience fluide, économique, sans matériel compliqué et compatible avec un réel plan de sevrage.
Le principe du Longfill, simplifié pour tous
Nous avons conçu le DIY pour les nuls : un concept qui démocratise le Do It Yourself sans ses inconvénients.
Voici comment ça fonctionne :
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Nos e-liquides sont vendus sous forme d’arômes concentrés dans des flacons de 75 ml.
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Chaque flacon contient 10 ml d’arôme, formulé pour être complété avec de la base neutre, avec ou sans nicotine.
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L’utilisateur choisit la quantité de boosters nicotinés (10 ml à 20 mg/ml) à ajouter selon le taux souhaité.
👉 Exemple : pour obtenir un taux de 8 mg/ml, il faudra 2 boosters nicotinés et 2 boosters neutres, pour un total de 50 ml (avec les 10ml de concentré) -
Le tout est prêt à l’emploi après un simple secouage et un temps de repos (5 à 10 jours), qui peut être accéléré à l’aide d’un bac à ultrasons. (directement vapable)
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Les avantages de notre modèle Longfill
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✅ Conforme à la loi : aucun flacon contenant plus de 10 ml de nicotine.
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✅ Évolutif : permet d’adapter le taux de nicotine au fil du temps (16 mg → 12 mg → 8 mg → 4 mg → 0).
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✅ Plus économique : que d’acheter plusieurs petits flacons pré-mélangés.
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✅ Accessible à tous : pas besoin d’outils ou de calculatrices.
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✅ Soutient le vrai sevrage : en rupture totale avec les puffs vendues en libre-service par l’industrie du tabac.
Avec notre format Longfill, nous proposons une vape responsable, économique et personnalisable, au service du vrai sevrage. Un modèle pensé pour le long terme, et pas pour maintenir une dépendance déguisée.